L’Afrique, le continent le plus touché par le paludisme, selon l’ONU - Apa

Publié le par darnainfo

 
 

APA - Dakar (Sénégal) Le paludisme tue environ 1 million de personnes chaque année dans les pays les plus pauvres particulièrement en Afrique qui demeure le continent le plus touché par la maladie qui y tue un enfant sur cinq, a appris APA, dimanche, de source onusienne.

 

« Alors que nous commémorons la Journée mondiale contre le paludisme, il ne reste plus que 250 jours pour réaliser les objectifs fixés par le Secrétaire général de l’ONU pour que tous les pays endémiques atteignent la couverture universelle au 31 décembre 2010 par la mise en place des intervention essentielles de contrôle du paludisme », a déclaré la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Ann Veneman, dans un communiqué parvenu à APA.

 

En 2008, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, avait fixé deux objectifs : avoir fourni aux populations les moyens de se prémunir du paludisme en 2010 et atteindre la fin de la mortalité due à la maladie en 2015.

 

La distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide, ainsi que l’amélioration de l’accès des traitements et les campagnes de prévention et de sensibilisation dans les zones rurales ont permis de faire reculer significativement les décès liés au paludisme, a estimé Mme Veneman, cité par la même source.

 

Cependant, « il est inacceptable que 850.000 personnes meurent encore d’une piqure de moustique chaque année. Environ 90% de ceux qui meurent du paludisme vivent en Afrique subsaharienne et sont des enfants de moins de cinq ans », a-t-elle ajouté.

 

Mme Veneman a souligné que la réduction de la mortalité due au paludisme contribuerait à réduire la mortalité des personnes atteintes du sida et diminuerait considérablement l’affluence dans les centres de santé.

 

Selon Mme Veneman. « le combat contre le paludisme peut être gagné et maintenant le monde doit s’unir pour garantir que plus personnes ne meurt d’une piqure de moustique ».

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) note par ailleurs qu’une nouvelle évaluation de tests diagnostiques rapides du paludisme ont conclu que 16 nouveaux tests répondent aux critères minimums et sont opérationnels.

 

« Ces tests rapides sont une percée majeure pour le contrôle du paludisme », a déclaré le Directeur du Programme global sur le paludisme de l’OMS, Robert Newman, dans un communiqué.

 

« Ils permettent de tester les populations qui ne peuvent pas avoir un accès à un diagnostique basé sur la microscopie dans les zones rurales et reculées où la majorité des cas de paludisme surviennent », note la même source.

 

La nouvelle évaluation menée par le Programme d’évaluation des diagnostiques rapides du paludisme a vérifié 29 tests rapides et conclu que 16 remplissaient les critères de performances édictés par l’OMS. Selon une enquête menée dans 18 pays africains en 2008, on estime que seuls 22% des cas de paludisme étaient testés.

 

Le diagnostic rapide de la maladie permettra aux agents de santé d’identifier rapidement les causes des fièvres de leurs patients sans attendre des résultats d’analyses de sang.

 

Un meilleur diagnostic du paludisme permettra d’améliorer la survie des populations, spécifiquement les enfants, indique l’OMS.

Publié dans Afrique

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