Deux journalistes de France 24 sur le point d'être rapatriés du Gabon
|
| |
| Les deux journalistes sont arrivés sans visas lundi après-midi à Libreville, a indiqué la télévision, citant la même source, ajoutant qu’ils n’ont pas «respecté les procédures d’entrée au Gabon». La presse française à maille à partir avec les autorités gabonaises qui l’accusent d’acharnement contre la personne du président Omar Bongo Ondimba. Libreville reproche surtout aux médias français de diffuser des informations non autorisées et non vérifiées sur l’Etat de santé du président gabonais, hospitalisé dans une clinique de Barcelone (nord de l’Espagne), pour un bilan de santé. Les médias français ont plutôt diffusé des informations alarmistes sur son état de santé, provoquant la colère des autorités gabonaises, dénonçant une manœuvre de déstabilisation du pays. Au cours d’une session extraordinaire samedi dernier, le Conseil national de la communication (CNC), organe de régulation de la communication au Gabon, a mis en demeure les médias français, notamment Canal Overseas, France 24, LCI, I-Telé et Radio France internationale (RFI) pour leur mauvais traitement de l'information sur l'hospitalisation du président Omar Bongo Ondimba. La mise en demeure fait partie de l’échelle de sanctions du CNC. Un média mis en demeure deux fois est frappé, en cas de récidive, d’une interdiction de paraître ou de diffusion de ses programmes au Gabon pour une durée allant d’un mois à six mois. |
